Séance du 06/09 avec Aude Koegler
En cercle
- Exercice du prénom : pourquoi ce prénom m’a-t-il été donné ?
- Météo intérieure : mon état du moment
- Contre - météo intérieure
Exercice : « prendre ta place »
Toujours en cercle, on adresse à quelqu’un cette question : « …., est-ce que je peux prendre ta place ? » Attendre que l’autre dise oui, et prendre sa place
- Même exercice, mais en ne disant que le prénom de l’autre
- Même exercice uniquement avec le regard
- Même exercice, mais doublé
Exercice du Gagaku, à deux (puis à trois)
Du lointain vers la face, une transformation dans le registre grotesque :
- d’abord le visage
- puis le corps
Trois changement de personnage sur la trajectoire
Ne pas aller trop vite, ne pas forcément prendre la première idée, prendre le temps de chercher, mais une fois que le personnage est construit, on le garde, jusqu’à la prochaine transformation
Glisser d’un personnage à l’autre sans passer par la page blanche
Trouver la joie dans la transformation, sans souffrance
Avoir conscience de la puissance du regard sur les autres. Avoir conscience qu’une économie dans les gestes est très puissante
Echange avec le public après chaque passage
Ne jamais prendre mal un retour sur le jeu : ce qui est discuté n’est pas l’intégrité de la personne, mais le jeu qui vient d’être produit
Exercice vocal
- Un son « pfff » circule dans le cercle. On peut changer de sens à un « Tsss » Un « Brrr » fait passer le relais au-dessus du suivant. Un « haaa » de Aude redistribue les places dans le cercle
- Checher un son durant dix secondes, le passer au suivant, qui cherche à son tour avant de le transmettre. Se laisser surprendre par ce qui advient
Echange
Comment jouer qu’on est beau ? C’est l’autre qui permet de le définir. C’est le partenaire du jeu qui le signe
Exercice d’improvisation, à deux
Deux chaises. Seuls axes de regard autorisés : face public, à cour, à jardin, au sol, au ciel
Au son du cliquet, on change d’axe de regard. A un moment, les deux regards se croisent et l’improvisation, verbalisée, arrive. Prendre le temps des silences avant la parole. Accueillir les creux
Début de lecture : monologue de la belle-mère dans Cendrillon de Pommerat