Neuvième et dernière séance de pratique avec Pauline Ringeade, La Tempête de Shakespeare

Acte I, scène 2 (Lucia/Zina)

Attention aux accents toniques

Dans l'écoute d'Ariel, Prospéro peut être davantage connecté, pat instants, par le regard.

Ariel peut soutenir davantage les fins de phrases, vocalement.

L'espace peut être utilisé davantage lors de la description du bateau.

Concernant l'évocation de Caliban, cela peut-être plus concret; C'est cut, sans transition, on change de palier.

 

Acte IV, scène 1( Colin, Amandine, Lisa -Maria)

L'enjeu de la scène est bien le suivant: le mariage est accordé par Prospéro, mais il ne doit en aucun cas être consommé avant.

Travail sur les regards de Prospéro: le regard est encore trop préoccupé par la mémorisation imparfaite du texte, ce qui empêche de leur parler vraiment.

Il faut que Prospéro pense constamment à ce qu'il dit et trouve l'énergie nécessaire pour que le jeu advienne.

 

Filage (50mn)

Les scènes d'ouverture travaillées par les deux groupes témoignent d'un véritable investissement, d'une véritable appropriation du travail par les deux groupes. Il est dommage, globalement, que cet investissement, réel, ne se retrouve pas toujours dans les scènes dialoguées.

PLusieurs scènes ont été trop longtemps bloquées dans leurs évolutions par une mémorisation trop lente du texte. il faut impérativement, en terminale de spécialité théâtre, progresser très, très vite sur ce terrain là. C'est la base minimale.

Acte I, scène 1

(Sena/Sara)

Sena: bonne évolution, mais  doit bien relier les choses, faire le cheminement de pensée de son personnage, et se dire: qu'est-ce que je donne à voir, sur le plateau, concrètement, de ce cheminement de pensée? Comment le donner à voir dans l'espace?

Attention au souffle dans la voix, il faut timbrer davantage.

Très bon investissement de Sâra, engagée dans le corps.

Ne pas oublier qu'une scène se construit ensemble, avec tous les partenaires de jeu, et ceci est valable pour tout le monde.

 

Lucie/Zina

Scène qui a bien évoluée, grâce à un travail régulier, sérieux, investi. Si le travail était poussé plus loin, ce serait sur l'appropriation de la scène. Quoi q'uil en soit, il  y a une réelle mise en espace, et un jeu corporel visible, qui a la volonté de se donner à voir.

 

Pauline/Lisa-Maria/Justine ( en remplacement de Victoria)

Le dessin de la scène est clair à présent. Pour aller au delà, pour sortir de l'endroit technique de la scène, on pourrait travailler, pour tous, sur la manière de rapprocher la situation, le personnage, de soi.

 

Justine/Audrey

La scène a bien évolué.

Justine: bel engagement, mais attention à la musicalité, qui peut s'installer lors de la mémorisation du texte, et dont on a parfois du mal à s'extraire.

Audrey: les intentions sont justes et fines, mais il faut donner davantage d'ampleur, faire " plus grand", donner à voir encore plus.

 

Colin/Simon/Anastasia

Bon dessin d'ensemble mais il manque quelque chose qui ne peut être gagné que par un travail en commun, repris.

Simon: une simplicité naturelle dans le jeu mais il faut faire attention à ce qu'elle ne vienne pas gommer les enjeux d'une scène.

Anasatasia: beoones proposition dans l'esapce. Plaisir à jouer, à essayer.

Colin, des proposition multipes, mais prendre le temps de dire les choses. Le jeu avec Simon  a bien progressé.

 

Amandine/ Lisa Maria/ Colin

L'articulation, pour Amandine, peut et doit être plus précise. La scène est encore bloquée par une mémorisation insuffisante du texte, ce qui n'est pas acceptable en fin de cycle. Il faut trouver l'engagement dans le jeu, un engagement corporel.

Si on est embarrassé, dans une scène, à minima, on peut s'appuyer sur la technique, mais celle ci se fonde, encore une fois, à minima , sur la mémorisation.

Juliette/Julia

Le dessin est clair, les intentions justes. on comprend tout. On pourrait s'amuser, par le jeu, encore davantage. Mais le travail a été réel, et produit quelque chose de vivant sur le plateau, c'est évident.

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