Rappel:
Il est indispensable que les scènes soient retravaillées en autonomie entre les séances de pratique de manière à pouvoir travailler à partir de l'avancée de chaque proposition .
Travail sur le Kommos (Anastasia, Manon, choeur)
Un Dionysos moins tempétueux d'entrée constitue une proposition intéressante, plus étrange.
Manon, comme un coryphée, doit trouver les appuis de son adresse: être surprise par les fragments de textes qui émanent du groupe, s'appuyer sur cette surprise pour aller de l' l'un à l'autre, travailler corporellement sur les différentes hauteurs, jusqu'au sol, investir davantage ce qui est dit .
Le cercle du choeur, après la vague de l'évohé, ne doit pas avoir à tendance à se resserrer.
La fin semble trouvée: Dionysos s'assoit dans l'attente de ce qui va advenir, et le choeur , corporellement, se recroqueville, se referme sur lui-même.
Agavé/ le choeur ( Lilian, Louise, Emma)
Trouver l'évocation au départ.
Retrouver, dès le départ, la nécessité de la prise de parole du choeur
Lignes de fuite: pour Emma, le combat; pour Louise, une danse accompagnée d'une parole parlée/chantée.
Trouver l'excitation mutuelle. Ne pas trop retomber dans les graves vocalement.
L'intervention du choeur ("Oh" ) est immédiate sur l'entrée de la tête de Penthée qui roule. L'entrée d'Agavé ne modifie pas les deux lignes de fuite ( Emma: combat/Louise/danse extatique).
Agavé joue avec la tête , comme le ferait un enfant sur le début de la scène. Il prend la pose également. Mais ce jeu ne peut pas tenir jusqu'au bout de la scène.
La fin est une percéee dans le public d'Agavé, suivi des deux bacchantes.
Dionysos/Penthée ( Mélusine /Armand)
Le dessin global de la scène est en place.
Il faut maintenant travailler à l'articulation , à ne pas précipiter le texte. Pour ce faire, s'appuyer sur le très grand plaisir qu'il y a à proférer dans cette joute verbale .
