Présentations

Travail à réaliser pour la séance de vendredi prochain : se présenter, de manière fictionnelle, c’est-à-dire présenter son univers, en lien, si possible, avec la thématique humain/androïde. Cette présentation de 5 minutes maximum, sur le plateau, peut se faire avec des mots, avec de la musique, de la danse.

Echauffement

Au sol. Yeux fermés. Prendre conscience de la gravité, des parties de son corps en contact avec le sol. Identifier les parties éventuellement douloureuses, envoyer son souffle dans ces parties- là.

Ecouter les sons proches de soi, puis de plus en plus loin, dans la ville. Imaginer qu’on laisse son corps au sol, et qu’on s’éloigne, écouter les sons de la ville. Ecouter les conversations des gens dans la ville, puis repartir.

Corps très léger. On peut traverser les murs, se poser sur un toit.

Retourner chez soi, voir comment est la maison quand elle est vide en journée.

Progressivement, on revient au lycée, tranquillement. On explore les couloirs, les salles, on écoute ce qui s’y passe.

On revient dans la salle théâtre, on regarde son propre corps, comment il est allongé au sol, puis on réintègre son corps, délicatement. Très doucement, se relever progressivement, le plus lentement et le plus fluidement possible, avec le moins d’efforts musculaires jusqu’à la station debout.

Improvisation collective guidée à la voix : traverser les éléments

Marcher dans l’espace, et passer entre les autres comme s’il s’agissait d’une succession de portes dans lesquelles on s’engouffre, en alternant marche calme et accélérations pour passer les portes. On accélère le rythme global.

Puis on choisit une personne à gauche et à droite de son champ de vision, et lorsque le groupe se remet en marche, on tente de toujours avec ces deux personnes à gauche et à droite.

On travers à présent des espaces, en groupe, un groupe qui s’entraide, qui ne laissera personne en chemin. Le vent se lève. Le bâtiment vibre, la tempête s’engouffre dans la salle, les objets s’envolent. On vole. C’est un tourbillon.

Puis on est déposé dans un désert. Le sol est chaud, de plus en plus brûlant.

Puis on distingue le rivage d’un océan, on y va. Tous se regroupent sur un petit radeau, mais quelqu’un décide de faire tanguer ce radeau, et tous tombent dans l’eau. Mais on est munis de branchies, on peut respirer sous l’eau, on nage, on est des poissons très différents les uns des autres.

On arrive sur un rivage. Il faut traverser une jungle, c’est presque impénétrable.

On est à présent au pied d’un volcan, on le gravit, mais le volcan entre en éruption et on trouve tous refuge sur un rocher qui dérive.

A présent on arrive dans l’eau glacé, on est gelés, les corps comme des glaçons. Progressivement, la température diminue et on peut bouger un peu, puis de plus en plus.

Cercle des émotions

En cercle. On se donne la main. On exprime des émotions, mais avec très peu de signes : tristesse, colère, joie, jalousie, ennui, mélancolie, peur

Puis on amplifie ces émotions, avec tout le corps, de manière de plus en plus intense, puis exagérée. Le visage n’exprime rien, seul le corps exprime. On est un cheval en colère, puis qui se calme.

Improvisations en deux groupes : être l’autre

Le groupe qui regarde choisi une personne sur le plateau. Le groupe du plateau se met en marche. Puis le groupe qui regarde va sur le plateau et essaie de reproduire le plus fidèlement les marches du groupe précédent.

Même improvisation, mais individuellement. Puis l’aura de la personne augmente. On amplifie corporellement.

Improvisations individuelles : mon androïd…n’est pas sans défauts

Thème : on s’est fabriqué, individuellement, son propre androïde à son image. Il est presque parfait mais a tout de même quelques défauts. Sa batterie a, par exemple, une autonomie insuffisante

Improvisation en passage de relais

Thème : suis-je un robot ?

Deux personnes au plateau. Puis un des deux protagonistes est relayé par quelqu’un du public. On entre en acceptant la proposition initiale, quitte à en changer au cœur de l’improvisation.