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Séance de pratique du 28 février avec Blanche Giraud-Beauregardt

 

Premier exercice de plateau
En lien avec  la scène du Sermon sur la montagne, recherche autour du "corps mourant" par groupes de quatre.
Marche dans l'espace, assise, recherche permettant de trouver un corps souffrant, en difficultés, mais actif, vivant malgré tout, même de manière minimale.
Echange à l'issue du travail pour identifier ce qui fait sens, sur les limites de l'intime à ne pas franchir.
Recherche concrète, par le corps, sans se préoccuper du résultat, sans avoir peur d'en faire trop.
Deuxième exercice de plateau
Travail de l'adresse, par groupe de deux.
Chaque groupe se voit attribuer une phrase du texte :


- Je me contrôle parfaitement

ou


- Je ne me laisserai pas interdire le deuil

ou

-Je ne pensais pas que la situation était aussi grave

Adresse :
- à l'autre
- aux dieux
- au public
- au monde
Chaque adresse est séparée par une marche, avant un nouvel ancrage et une nouvelle adresse.
La fin de l'état de correspond pas à la fin de la réplique, il dure un peu plus longtemps avant l'abandon.
C'est plus une question d'intériorité que d'intonation.
Pas d'élision.

Scène "Politique de l'emploi".
(Jean Baptiste, Astou, Annabel)
Les enjeux du début de la scène sont définis dans l'espace: la voisine est surprise par le mari chez lui. Elle est venue emprunter du pain. Elle a faim. Elle est  apparemment seule dans un appartement qui n'est pas le sien, elle doit en être surprise lors de l'entrée de l'homme, et celui ci également.
La femme de ce dernier  n'est pas dans cet espace là,  mais probablement dans une autre pièce de l'appartement.
Lorsqu'elle entre, c'est un choc pour les deux autres: elle a sa robe de deuil, et ce deuil n'est pas permis. C'est son acte de résistance.
Les espaces entre ces trois là sont importants pour que les lignes de tensions soient palpables.
La voisine est dans une position critique en  ce début de scène.


Scène "Les chaussures noires"
(Ysee, Lise)
Le face à face  initial est abandonné.
La fille fait ses devoirs un peu à l'écart.
Le jeu de la mère se trouve à la fois dans les regards, le corps accablé au début, peut-être se lève -t-elle pour marquer sa désapprobation face aux propos de la professeure de gymnastique rapportés par sa fille.
Grande pauvreté, mais également compréhension de la mère face à cette jeune fille qui grandit.
Celle-ci s'émerveille, s'enthousiasme, puis calme le jeu face à la désapprobation de sa mère, pour mieux se relancer sur ce désir d'aller rejoindre cette vie à la campagne, via les jeunesses hitlériennes.
On ne se dit, là encore, pas les choses très directement.

 

rès directement.

Date de dernière mise à jour : 28/02/2017

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