Echauffement en cercle
Point sur les projets de parcours libre
Il faut impérativement que les idées, souvent bonnes s’éprouvent, concrètement, sur le plateau.
Penser à tout ce qu’il faut concrètement (objet, musique, lumière. Tester sur place avec le matériel de la salle, et prévoir son régisseur son ou lumière bien en amont sur les tops. Réfléchir à la nécessité dramaturgique de chaque élément ( pourquoi cette chanson, cet objet etc…).
Travail sur les scènes de L’Eveil du Printemps de Wedekind
Acte II, scène 5, deuxième partie
Matthieu, Sibel, Ilona.
Ina doit prendre le temps de regarder le platane, d’être touché par cette beauté, puis d’être touché par la le temps qui passe.
Les raisons évoquées par Ina pour son départ traduisent sa précipitation. Les informations sur les enfants doivent être souries, et contaminer Wendla.
Wendla choisit les mots pour traduire son état : « Joie », « Soleil ».
La bascule pour Wendla intervient à partir de l’évocation de son mal au dent. Trouver une voix plus intérieure. « Je hurle, « Je gèle », mettre comme un point en fin de phrase.
Ina se rapproche de Wendla quand celle-ci évoque sa bête intérieure.
Il y a un jeu de connivence entre madame Bergmann et Ina, comme un dialogue qui ne se ferait que par le regard.
Acte II, scène 7
Maréva, Aleksander
Scène bien avancée.
Il faudra voir l’intégralité du début de la scène (monologue de Moritz) à la rentrée, afin d’apréhender l’état dans lequel il se trouve sur l’entrée d’Ilse.
L’époque horrible chez Henri est peut-être à différencier davantage du reste, elle est peut-être plus en contraste que l’évocation de la priapie, peut-être plus concrète.
Les prénoms évoqués par Ilse sont comme des destinations de voyage. C’est à Moritz que cela s’adresse, afin de garder la relation entre eux deux.
Ilse ne cherche pas nécessairement à le séduire lui, particulièrement, mais c’est un fait, sa capacité de séduction est réelle, constante, omniprésente.
Peut-être se moque-t-elle de lui à la toute fin de la scène.