Remédiation La pomme dans le Noir

Remédiation analyse partielle La Pomme dans le Noir

 

Quelques problèmes de forme

Titre en italique quand le texte est formalisé par ordinateur, souligné s’il est manuscrit.

Pour chaque partie, retrait au début de chaque  partie , puis passage  la ligne quand vous passez de décor à lumière à espace sonore par ex.

Insertions de photo (Maréva, très bien) dans une analyse (partielle ou  complète), mais il faut les légender.

Croquis de scène (bien Paul) tout à fait possibles.

Problématique et plan à énoncer dans l’introduction.

Problèmes de terminologie liée au théâtre

« A cour », « à jardin » (et pas à droite et à gauche)

« A l’avant -scène » ou « à la face », « au lointain » , et non devant ou derrière

Terminologie de la lumière : « découpes », à minima, « projecteur », pas « spot », «  enceintes » plutôt que « haut-parleur ».

Ou « sources » (sonores, lumineuses)

Acteurs « choisis » : parler de « distribution » . On parle d’un « acteur distribué pour le rôle de …. »

« Bien joué », « bien fait », « bien réalisé » : c’est trop vague, cela ne veut pas dire grand-chose : en quoi est-ce bien joué, bien fait,  bien réalisé ?

- « Costume » et non « costard » (qui est un terme très familier, voire argotique !). « Costume cravate » ou « costume deux pièces » ou « trois pièces ».

 

Préciser les espaces

Distinguer : espace dramatique/espace théâtral/espace scénique/mise en scène

- espace dramatique : il n’a pas d’existence concrète, il est contenu dans le texte, c’est l’espace de la fiction

- espace théâtral : tout espace où se produit du théâtre est un espace théâtral.

 L’espace théâtral se définit aussi par le rapport qu’il instaure entre l’espace du public et celui du comédien : rapport frontal, bi-frontal, tri-frontal, théâtre en rond etc…

- espace scénique : c’est la transcription sur le plateau, dans un dispositif scénique concret, un décor, de l’espace dramatique d’une œuvre tel que le metteur en scène et le scénographe ont choisi de le figurer : il peut être réaliste, symbolique, minimaliste, expressionniste, abstrait.

 

- Préférer « spectacle »  à « pièce de théâtre »

 

Problèmes de fonds

Ne pas oublier la problématique !!!

« On pourra donc se demander de quelles manières le roman a été réadapté scéniquement »

Chloé. Problématique généraliste, mais qui semble juste

« À la fin du spectacle est restée cette question dans ma tête : Pourquoi avoir choisi autant de monologues, et surtout, aussi longs ? »

Maréva. Problématique très originale, mais un peu trop resserrée.

 

Pour ce spectacle, à mon sens, la problématique essentielle était celle qui interrogeait le passage d’un espace romanesque à la l’espace de la scène ( comment retranscrire sur scène le roman)

Comment répondre à cette problématique ?

La matérialité des éléments du décor- bois, terre, eau-, rendant le récit très concret. La vidéo permet de représenter tout l’espace dramatique de la fiction présente dans le roman ( et notamment les grand espaces extérieurs). Quant au  jeu, c’est l’alternance passages dialogués et passages narratifs qui permet cette transposition à la scène. L’utilisation de la narration permet de conserver l’analyse fine, presque psychologique des personnages

 

Identifier les créateurs du spectacle, car un spectacle est toujours une œuvre collective, où chacun apporte sa pierre

 Donner les noms des comédiens et pas seulement celui des personnages. Donner le nom du créateur lumière, du scénographe etc..

«… Martin, interprété par Pierre-François Garel, dans le démarrage de la pièce, dans l’opacité la plus épaisse récite un long monologue du public, pour ensuite descendre sur scène » . Maréva

« La scénographie réalisée par… »

« La lumière conçue par.. »

Eviter absolument le vague, l’approximation générale, notamment quant au jeu d’acteur

« Jouer très bien »  ou « jouer très bien son personnage » ne veut rien dire.

« Rôles très durs à jouer » : idem,  c’est trop vague

Ce sont des formulations qui ne veulent pas dire grand-chose.

A éviter.

Ne pas hésiter à  utiliser les éléments des rencontres ( ex : ce que les deux acteurs ont dit du passage d’un type de jeu à l’autre, « sans plaisir, mais passionnant » ).

 

 

 

Quelques bons passages ( sélection non exhaustive)

Sur l’entrée dans le spectacle

« « C’est à 20 heures et 08 minutes, le 19 septembre 2018,  à l’Espace Klaus Michall Grüber, dans une salle obscure quasi pleine comprenant 200 places, qu’à lieu la deuxième représentation de La Pomme dans le noir »

Maréva

 

Sur la lumière

« Par moment, l'utilisation des latéraux se fait comme au cinéma. La lumière va venir se resserrer sur les comédiens, dans les scènes plus intimes »

 « Ce qui est particulier c'est que même dans son absence la plus totale, la lumière devient présente car on commence à se l’imaginer »

Chloé

Dns la seconde citation, c’est encore mieux, car c’est ton ressenti, et pas celui de quelqu’un d’autre, que tu exprimes.

Lisa : « Les lumières sont réglées aussi avec cette pensée-la ; pas d’artifices, juste la réalité. Nous accompagne donc durant la pièce une ambiance lumineuse fidèle à la situation ; chaude lors du travail de Martin, froide à la tombée de la nuit ou sous la pluie… »

Sur les personnages

« Victoria est une femme qui a du caractère, son allure élancée et la force qu’elle engage dans chacun de ses mouvements montre que c’est une femme indépendante. D’ailleurs lorsqu’elle se dévoile et que l’on découvre une Victoria plus fragile, cela étonne car l’idée d’une femme sensible ne correspond pas aux traits physiques de Victoria ».

Léa

« La comédienne Dominique Raymond nous donne à voir un personnage en apparence dur et autoritaire mais qui cache une femme sensible. Un énorme travail est fait au niveau de la voix. La comédienne qui pendant la pièce donne une voix grave et sèche à Victoria, réussit à lui donner une apparence fragile dans la scène avec Martin où elle se dévoile à lui. C’est ce qui réussit à donner un véritable relief à ce personnage complexe. Le choix des costumes là-aussi est très simple : une chemise et un pantalon de travail, mais il évoque cependant aussi bien son travail à la ferme. »

Maya

 

 « L’espace est évolutif, le personnage de Martin va travailler et va donc placer une bâche qui sera recouverte petit à petit par la terre.  Cette transformation est symbole de recentrement pour Martin »

Maréva

 

Sur le son

« Un travail assez précis est aussi fait pour le son. Xavier Jacquot a choisi de compléter la pièce avec des fonds sonores, tels que le bruit des cigales lorsque Martin travaille, le bruit de l’orage lors de la tempête, bruit de vent, de faune, etc. Le son est pour la plupart du temps enregistré si ce n’est au début lors du monologue où un micro a été utilisé ou même lorsque Mélodie Richard joue du piano. La chanson Les champs qui brûlent de Niagara est la seule pause musicale de toute la pièce, ce qui crée une respiration très agréable dans cette atmosphère pesante »

 

Sur le rythme 

Lisa

« La pièce  se construit lentement sur des silences, des réflexions intérieures, des monologues. Cette lenteur nous fait bien ressentir la lourdeur du climat, le dur travail qu’effectue Martin mais aussi la sensualité présente entre celui-ci et les deux femmes. Celles-ci lui exposent sagement leurs désirs et frustrations sans trop en faire, d’une manière plutôt émouvante. Cette pièce dépeint la vie, avec une attention toute particulière aux détails, aux silences, avec ses moments de latence. »

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