Séance du 12 avril

 

Compte- rendu de la séance du 14 avril

Transmission de toutes les notes D'Antoine concernant la séance de la semaine précédente.

Les  textes devront être sus absolument et intégralement pour le retour des vacances.

 

Le groupe chant des lycées a réécrit (proposition ci-dessous, retranscription sans modifications du manuscrit remis par  Sarah pour le groupe)

 

Déroulé de la séance pratique

 

Début de travail sur Actéon, mais… Kerim se blesse au genou sur son entrée  sans gravité (mais l’empêchant malgré tout de rejouer).

 

Travail en profondeur de la scène du Minotaure dans son intégralité.

 

La tente au fond à cour est l’entrée et la sortie du labyrinthe.

Le Minotaure s’y trouve dès le début.

Les personnages, sur leurs entrées successives, sont éclairés en ponctuels juste avec des torches manipulées par Leo et Lisa Be.

Cela crée une ambiance inquiétante, mystérieuse. C’est la lumière sur les corps qui agit presque comme une entrée.

On trouve les lignes de tensions entre les personnages.

Lors de l’entrée du Minotaure, qui sort de la tente, la lumière générale globale revient de manière modérée. Comme s’il était le personnage qui amène la lumière.

Le monologue du Minotaure est encore à préciser, dans l’occupation de l’espace et l’adresse.

L’ensemble de la scène est dessiné avec assez de précision. Cela joue.

 

 

Scène réécrite chant des lycées

 

- J’ai fait un cauchemar

- Sur… ?

- Oui

- Histoire, géo, français, maths, svt, théâtre, physique

- Et chimie !

- Eps, latin, grec, histoire des arts

- Un condensé qui se résume en trois chemins

- ES, L, S

- Trois voies, ça semble clair

- Vous oubliez le plus important, nous !

- Nous qui vivons, qui hésitons

- Et puis, choisir une voie, c’est pas se définir

- Ça permet de s’orienter, pas de se trouver

- Et parfois même, on peut aller dans la mauvaise direction pour mieux retrouver son chemin

- Ou s’y perdre

- Mais on le temps de voir plus loin, on a trois ans

- Trois ans ça passe vite

- Peu importe, on les vit à fond pour ne rien regretter ensuite

- Oui, oui, toujours avancer, foncer tête baissée, vous savez où ça va mener notre génération cette attitude ? Etre manipulable comme des marionnettes par manque de réflexion, de caractère

- Non, parce que notre histoire on l’aura pas volée. C’est bien d’avancer, mais on a aussi le droit de repenser à l’avant

- Prendre tout en compte, poser à plat

- Mais on est plus comme avant

- On aspire à de nouvelles choses

- De nouveaux rêves

-Belle mentalité que l’inaction ! Tout cela ne va pas se faire sans travail. Vous allez tous finir comptables ! De l’or-ga-ni-sa-tion !

(formation du pupitre)

Ecoutez-moi, c’est la période. Je ne dis pas que ce sera la seule période de votre vie, mais c’est la période. La période de quoi ? La période où vous allez chercher à vous affirmer, vous trouver

- Si on est partis, c’est pour chercher quelque chose ensemble

- Imaginer le futur, vivre le présent, se rappeler du passé

- Mais surtout voir de loin ce qui nous entourait. On pourrait construire une vie qui se déroule comme on le veut

- C’est pas sur commande ; tu essayes d’anticiper au maximum ce qui va se passer, et au final, c’est jamais ce qui arrive. Et ce que tu as vécu, parfois, t’as déjà du mal à le comprendre. Je pense qu’il faut accepter de se laisser dériver.

- Et même aller vers rien, parce qu’on sait jamais ce que cela va donner

- Après tout, on sait jamais de quoi tout sera fait. Une vie, c’est ça, on a rencontré elle, et lui, ah et tiens, lui aussi. Et puis elle est partie, puis revenue, et s’est évaporée, et nous aussi on s’est évaporés

- C’est pour ça qu’on fait des trucs, on ne sait pas pourquoi mais on continue à les faire

- Et vous voulez prétendre être adultes ? On est bien loin d’avoir atteint l’objectif

- C’est pas notre préoccupation, on est là pour accomplir un devoir, c’est pas ce qu’on veut. Si déjà on arrive à savoir qui on sera, alors là on en reparlera

-Mais on n’est pas seuls, on est tous là pour se soutenir et construire ensemble notre radeau, le bateau de notre vie

[…]

 

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