Première séance de pratique avec Vincent Arot autour de Sainte Jeanne des Abattoirs de B. Brecht

Echauffement physique

Lecture d’extrait de La Jungle de Upton Sinclair, dont s’est inspiré Brecht.

Extrait de courts passages du Capital de Marx.

Présentation de la proposition des élèves sur la chanson des chapeaux noirs.

L’idée serait de suivre le fil musical de la première partie, en ne conservant pas la partie rap de la seconde. A poursuivre.

Travail sur le chœur des ouvriers

Lecture de l’extrait.

S’appuyer sur la ponctuation et la versification, sans trop la marquer, mais pour trouver l’étrangeté, la poésie de tout ceci. Projeter  la voix en majeur, ne pas « musicaliser » la phrase dans l’apprentissage lorsque l’on est seul.

Improvisations par groupe de quatre : la vie de Jeanne d’Arc en trois minutes

15 minutes de préparation.

Accepter les propositions des autres, même si elles différent du canevas préétabli.

Aller au bout de l’improvisation et la clore, trouver une fin.

Décrire une série d’actions, de situations plus que de tenter de marquer des  rôles ou de dialogues sur une durée si réduite.

Ne pas hésiter à être homogène dans la langue tout au long de l’improvisation. Si la langue est soutenue au début, elle doit le rester jusqu’au bout.

Bien marquer les débuts par une immobilité par exemple, et la fin. Que l’on sache, en tant que public, quand cela commence et quand cela fini.

Tout ceci permet aussi de prendre conscience du temps qui se déroule sur le plateau.

Lors de  la prochaine séance : improvisation sur la vie de Jeanne Dark, celle de Brecht.

Travail sur le chœur en mouvement, sa constitution sur le plateau

Marche à différentes intensités, puis on se regroupe par deux, puis marche à nouveau, regroupement par trois etc… et finalement, marche et regroupement en deux chœurs.

Vieller à se placer pour être à vue (épaule dans l’alignement de l’épaule opposée de celui qui est devant soi)

Essai avec un choeur à l’unisson sur les quatre première répliques.

Travail sur la prise de parole juste après une inspire du coryphée. Il faut que cette inspire se fasse sur la phrase dite par l’autre chœur  pour ne pas avoir de faille dans le rythme.