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23/11, septième et huitième séances de pratique avec Julien Geffroy

 

Samedi 23 novembre, salle de musique, TNS

 

Training

A deux.

Fermer les yeux, l’autre guide en chuchotant le prénom. Etirer les distances. Veiller à ce que son aveugle ne percute personne. L’aveugle ne doit pas « marcher sur des œufs », mais avoir confiance.

Immobilité. Saisir une main, la masser. La bonne tension est le poids du bras de celui qui asse. Le bras du massé doit être dans l’alignement du corps.

Circuler entre les aveugles immobiles. De plus en plus vite. Choisir des trajectoires nettes et les casser. Chercher la limite de la vitesse.

Se placer derrière un aveugle. Masser une épaule en essayant d’avoir deux mouvements différents avec chaque main.

Derrière, puis devant l’aveugle, placer ses deux mains et réceptionner en douceur le poids de l’autre vers l’arrière puis l’avant.

 

 

Toujours à deux, se déplacer sans se quitter du regard, sur de la musique

Intégrer les propositions des autres. Que faire des contacts qui adviennent ? Pas d’illustration. Prendre conscience du groupe

Musiques utilisées :

- Moderat

-Danse macabre, Camille Saint-Saëns

 

Sculptures vivantes

 

10 statues et dix sculpteurs. S’occuper de toutes les statues. Accélérer le rythme, modifier très vite les positions.

 

Musique utilisée : Opening , Philippe Glass

 

Portés

Lentement et délicatement. Veiller à soutenir le bassin et la tête.

Musiques utilisées : Ederletzi

Philippe glass, Koyaanisqatsi

 

En U, trois lignes le long du mur. On échange sa place çà deux dès qu’une place se libère. On accélère le rythme.

 

A deux, prendre la main de l’autre, yeux fermés, et cheminer ensemble, sans se tirer. Sentir la présence des autres, les circulations.

 

Travail sur les groupes

Groupe chœur dans la tragédie

Prise en charge des « Oh » et des « Ah », plus investis.

Dionysos semble terrifier les bacchantes, il leur demande de reprendre courage sur son entrée.

Groupe démocratie

Adresse au public détendue du monarque au début

Précision des questions qui l’acculent :

Qui vous a donné le pouvoir ?

Pourquoi une seule personne au pouvoir ?

La question de la femme au combat dans une cité de citoyens soldat, la question du coût de l’affranchissement des esclaves, la question de ce que rapportent les métèques à la cité.

La rupture est placée à la fin, commune à tous.

Le chant dans la tragédie

Le chant devient presque un cri par moment, après « frappe en cadence », le rythme s’accélère.

La musique dans la tragédie

Déconnecter l’intellect dans la séquence d’ouverture. Travailler la question de l‘inquiétude que provoque l’attitude de ces trois créatures.

 

Passages de quelques propositions sur « ce qu’est le théâtre pour moi, pourquoi je m’y engage ».

Kaïto, Chiara, Noé, Julie.

Des propositions très différentes mais qui témoignent d’un positionnement sincère

et profond. A suivre, sans l‘intégrer dans une forme spectaculaire.

Date de dernière mise à jour : 23/11/2019

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