17/10. Quatrième séance de pratique avec Vincent Arot

Échauffement

Au sol. Prendre conscience des parties en contact avec le sol

Visualiser l’air qui circule dans le corps. L’envoyer dans différentes parties du corps.

Les mains le long du corps, remuer ls bouts de doigts d’une main. Constater comment d’autres parties du corps sont mobilisées.

Puis jambe droite à partir des doigts de pieds (puis cheville, genoux, hanche)

Constater comment chaque élément de la colonne vertébrale donne des impulsions.

A partir de la colonne, élargir les mouvements. Commencer à faire des reptations sur le dos. Come si on était dans une flaque de peinture et qu’on voulait s’enduire le corps. Travailler sur un mouvement continue.

Puis, produire un son très doux, bouche fermée, en continuant le mouvement.

Continuer en ouvrant la bouche pour voir comme le son se modifie.

Se lever doucement en économisant ses mouvements, avec le moins d’efforts possibles.

Debout, visiter l’équilibre par des mouvements du corps vers l’avant et l’arrière en laissant les pieds à plat (déverrouiller légèrement les genoux vers l’arrière, pour abaisser le centre de gravité).

S’étirer puis déroulé la colonne.

 

Circulation dans l’espace, exercices choraux

Au signal, former des chœurs avec le chiffre indiqué

Puis former des en chœur, ensemble, une figure géométrique (carré, cercle, triangle)

Puis former en deux groupes le plus petit espace possible.

 

Exercice sur un court dialogue de Crimp

Julie/Sara

- Et comment la vie le traite-t-elle ?  etc…

Voir comment on est modifié en posant la question et en entendant la réponse.

 

Exercice d’accentuation

Kaïto/Juliette

Accentuer un mot, sans le préméditer, lors du " dialogue" suivant:

- Rien de semblable n’est jamais arrivé ici

- Tu dis que rien de semblable n’est jamais arrivé ici ?

- Non, je dis que rien de semblable n’est jamais arrivé ici

Etc…

Idem avec la réplique

- Ça les inquiète que Bobby ne réponde pas

 

Il s’agit dans cet exercice, d’accentuer sans « taper » les mots. Que l’accent modifie toute la phrase, en quelque sorte.

 

Lecture d’un extrait de La Petite douleur de Harold Pinter

Chiara / Mattis

Lecture à deux en se l’adressant vraiment, se parlant

 

Remarques générales sur le travail sur Crimp

L’acteur principal de la pièce, c’est le texte.

La nature de l’acteur sera révélée par l’obéissance à ce que réclame le texte en terme de rythme

Chaque avancée du texte modifie celui qui parle et celui qui écoute. Dans l’écoute, mouvement il y a un mouvement perpétuel chez l’acteur

Ce n’est pas un texte quotidien. Ou alors d’un quotidien qui serait empoisonné.

 

Travail sur les scènes

Ciel bleu ciel

Kaito/Mana/Sara

Monter le volume vocalement.

Muscler l’adresse à l’autre

Ne pas ajouter d’hésitation si le texte ne le propose pas

Simplifier l’entrée sur « cadavre »

Jouer, vivre au présent la situation, ne pas « raconter » une histoire.

 

Face au mur

Emma Clotilde, Maelann, Sara

Monter le volume vocal

Il y a une légère méchanceté dans ce qui se précise. L’entrée, c’est pour prendre le pouvoir. On a l’impression que c’est pour aider l’autre mais c’est aussi, voire surtout, pour l’emmener quelque part.

Mettre de la physicalité.

Temporiser un peu sur les questions, les poser vraiment ;

 

Ciel bleu ciel

Benoit/Juliette G./Julie

Monter un peu le volume.

Un travail plus sur l’énergie que sur le personnage, qui peut apparaitre et disparaitre par moment, ce qui n’est pas un problème.

Vérifier dans le texte à qui s’adresse chaque chose

 

Pour la prochaine séance, janvier 20

Savoir tout son texte après les vacances

Ne pas oublier, pour tous les groupes, la petite chanson

Penser aux instruments du petit orchestre pour le morceau de face au mur