Deuxième séance de pratique avec Julien Geffroy

Premier exercice

Marche à l’aveugle, en  guidant uniquement par les prénoms.

Prendre soin de ne pas percuter les autres.

Massages des épaules

On change

Cette fois-ci, on guide l’aveugle en se frottant les mains, sans mots.

Massage des épaules

Déambulation dans la salle, entre les aveugles. Varier les rythmes jusqu’à la course

Puis, se déplacer sans quitter du regard son binôme. Trouver la souplesse dans le corps, les distances fluctuantes. Si une histoire advient, la laisser vivre, tout en ayant conscience du groupe. Si deux corps se choquent, faire quelque chose de cet évènement. Je peux aussi « arrimer » quelqu’un, sans perdre mon binôme du regard, et voir si celui/celle que j’entraine avec moi accepte cette micro-fiction.

On s’arrête, on ferme les yeux, on essaie de se remémorer qui est autour de soi.

Deuxième exercice.

Un groupe reste sur le plateau les yeux fermés.

Les autres choisissent, par petits groupes, un des aveugles et le soulève à l’horizontale, délicatement, en veillant à une bonne répartition du poids, à soutenir tête et bassin particulièrement, et en veillant à se déplacer lentement.

Troisième exercice.

Marche dans la salle, on nomme quelqu’un qu’on suit, chacun garde une autonomie dans la manière de suivre, et celui qui guide peut mettre en difficulté par ses déplacements, la tâche des suiveurs/euses.

Puis, on suit, non pas une personne, mais son ombre projetée sur le sol et/ou les murs.

Quatrième exercice

Répartis en U, contre les murs de la salle.

Faire des traversées, mais ne se déplacer que si quelqu’un libère la place. Sentir l’impulsion, ne pas décider à l’avance, jaillir franchement.

Même exercice en choisissant une personne aux côtés de laquelle on veut bien être, et une autre aux côtés de laquelle on ne souhaite pas être

Echange à propos des chantiers de recherche autour de la tragédie et des Perses d’Eschyle

Bien comprendre que la restitution inclue éléments théorique et éléments spectaculaires, « essais » sur le plateau. Prendre plaisir, de la joie à mener cette recherche et à la partager ensuite.