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Cinquième séance de pratique avec Antoine Cegarra

Échauffement

Au sol, écouter les sons, proches ou lointains.

Insuffler, mentalement, de l’air dans les parties douloureuses.

Imagier être dans un nuage cotonneux. S’assoir à l’intérieur.

Y faire le déroulé de sa scène, physique, en accéléré. Redescendre. Se relever sans les bras ni les mains.

 

Travail sur les scènes de Woyzeck

Scène 22,23et24

Lisa

Mobiliser le cadavre de Marie, s’appuyer sur le jeu avec ce corps mort et lourd. Début du texte dit dans cet effort là. Travail physique au sol. Être concrète et précise avec le corps Le texte est comme une réponse aux rires de spectres composant le public.

Adresse au public aussi à partir du moment ou est mentionné le couteau.

 

Scène 24

Chloé

Un départ une course circulaire, un passage de relais de Lisa à Chloé.

Le couteau est donné puis repris à plusieurs personnes du public. C’est un aller -retour physique de Woyzeck.

D’une certaine manière, ce couteau, ce qu’il faut en faire, ce qu’il devient, c’est Woyzeck.

Conte de l’enfant seul

Maya.

Le dire avec un sourire qui se transforme en rire progressivement. Une montée de la douceur vers l’horreur. Le dire comme le souhait d’en finir avec l’humanité.

L’ensemble se termine par une sorte de danse de Saint Gui, incontrôlée, qui mobilise tout le cors, bras et jambes. On entre de ce fait dans une zone à la lisère du comique et du tragique, car on ne sait si le personnage rit ou pleure.

Fin de la séance.

Sur Drumming de Steve Reich, allemande de toutes les scènes, sans les mots.

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 11/10/2019

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