Séance du 6/10 avec Vincent Arot

Séance du 6/10

Prise de notes : 9-10 : M. Simon. 11-12 : Mme Hébert

Echange autour de la pièce

Etre précis sur la partition

Trouver sa propre notation

Exercice

Créer un tableau de famille. Entrée une par une. Prendre en compte chaque nouvelle entrée. Rester vivantes à l’intérieur de ce tableau. Echange avec le public sur l’identité des figures.

Scène Dix : Juliette & Lucie

Juliette doit jouer la jubilation des gens qui parlent de drogue : attention à ne pas fermer le sens. Ne pas trop sourire: c’est une affaire sérieuse l’alcool.

Saut et reprise au « Temps » p.63 pour entendre la partie avec Lucie. Faire attention aux silences actifs. Marquer le « Non » hyper fort et fermer le sens. Quelques erreurs de mémorisation des pronoms personnels (inversions je/tu). P.64 : C’est que tu comprends pas ce que tu dis : il faut travailler à la maison et déterminer pourquoi elle dit ça.

« Dit que » x 3 : singe ce qu’aurait dit sa sœur. Conseil à Lucie : travaille ta posture : même si détente physique au plateau, être gainée à l’intérieur : pour pas être comme dans la vie. Se mettre à parler, c’est le prolongement du travail de mise en situation physique.

Attention : pas d’arrêt entre « Si tu étais moi… » p. 63 : pas de virgule dans cette phrase : être plus nette.

1^ère phrase missile : aller jusqu’au « … je cuisinerai pas »  être interrompue par Juliette.

Juliette et Lucie doivent travailler comme des petits soldats sur cette scène : se fliquer l’une l’autre.

Lysandre & Louise p.70

Au début de la scène, Louise se lève avec un soupir  attention à la conscience graphique d’un geste net : prendre des décisions claires : à quoi ça correspond dans la situation ? Là, tu fabriques quelque chose qui peut être juste, mais doit être beaucoup plus net. Pour l’instant c’est un peu mou.  être active et travailler la netteté.

Reprise : Louise reste assise cette fois. Trop faible vocalement. Dans sa réponse à sa sœur, elle doit avoir envie de la tuer. Cette pièce est difficile car ce sont des choses injouables. Le théâtre en général c’est que des choses injouables. Il faut aller à fond dans la situation. Ton urgence, Louise, c’est y mettre de l’énergie.

Réplique de Louise : « Y a personne que je connais qui sera là » : ce n’est pas une réponse à Lysandre : c’est une affirmation très forte, pas une chose timide. Faire passer la netteté du jeu devant le son du texte.

Attention à l’état qui fausse le jeu : joue chaque chose, une chose après l’autre, sans aucune mollesse. Si mollesse > tristesse. Ce n’est pas ce qu’n cherche ici. Joue les actions, pas la faille. Comme dans un interrogatoire : tu poses ta question tant qu’on ne t’a pas répondu. Joue ce qu’il y a à jouer, mais ne joue pas en avance un état.

Il faut avoir une conscience musicale de la pièce.

Conseil à Louise pour l’aider : ne pas regarder Lysandre : tu veux savoir si elle va venir . Ne t’éteins pas Louise : tu es forte Le rapport est inversé : tu as tué l’enfant : tu n’es pas une petite chose fragile.

Scène 3 p.13 : Lucie, Lysandre, Tessa, Zahra

Début avec une entrée puis filage toute la scène. Souci d’accord entre les ego et les figures.

Zahra : ce doit être plus musclé : quand tu as joué, ce n’est pas terminé. Evite les mouvements, la bouche qui bouge. Tessa envoie très fort, mais peut envoyer encore plus dans l’adresse.

Zahra : il ne faut pas trop être gênée d’être là. Tout ton corps doit jouer. Stabilise-le : si bras croisés, ok, mais stable. Attention aussi où tu regardes. Tes « j’ai dit » doivent être dans le même timbre, la même énergie que Tessa. Travailler toutes les formes d’ancrage dans le sol : ne pas être parasité = économie dans les gestes : le corps est au service de la voix et des intentions.

Lucie : sois plus tonique, en contact avec Lysandre. Ne pas être trop différentes, pas en-dessous de ce que produit Lysandre = être au taquet pour entrer vocalement dans ce que dit Lysandre.

Réplique « il glisse le coin d’un regard au ciel » p.13 : le faire plus net.

Les égos doivent regarder ce qui se passe entre les deux figures.

Lysandre : il faut donner plus la face pour qu’on voit les yeux au ciel.

Zahra : à qui dis-tu « comme si quelque chose là-haut allait te sauver » ? > à Lysandre.

• Vos répliques sont des punchlines